CO-SYSTEMES : MILIEUX BÂTIS, MILIEUX VIVANTS
Partie 2
CONCEPTION ARCHITECTURALE, LES MOYENS D’UNE « ECO-ACTIVITE » FACE AUX RISQUES URBAINS
Enseignants pour le S8 : Bruno Thomas , Vladimir Mladenovic
Comment l'acte de construire peut participer d'une 'éco-activité' qui réduirait les risques liés à des territoires et requalifierait leurs milieux ?
Aujourd’hui, concevoir l’architecture nécessite d’élaborer de nouvelles stratégies d’intégration aux milieux humain et physique pour qu’elle se développe durablement.
Depuis les années 90, les objets principaux pour penser cette insertion sont la prévention et la résilience aux risques environnementaux et urbains. (1992 - Sommet de la Terre La Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) tenue à Rio de Janeiro).
Les risques environnementaux sont la désertification, la dégradation ou l’imperméabilisation des sols, l’érosion épuisement des ressources en matériaux ou en énergies ou encore le cyclone, le tremblement de terre, le glissement de terrain et l’inondation.
Les risques anthropiques ou risques sociaux ou industriels sont les explosions, les pollutions des eaux et des sols.
L’analyse des configurations de risques majeurs des écosystèmes, dans lesquels les constructions sont réalisées, mettent en évidence des problématiques singulières qui ouvrent des orientations nouvelles de recherche sur des configurations plus ordinaires de ces milieux. Bien que plus ordinaires, elles n’en sont pas moins contraintes.
Les méthodes d’insertion, dans un environnement naturel, ou bâti, d’un ouvrage assujetti à des risques nécessitent un travail pluridisciplinaire de définition des solutions réalisables. Par ailleurs ces méthodes reposent sur une analyse multi-échelle différentiant celles de la construction, celles de l’urbanisme ou bien encore celles du paysage.
Il est à noter que la conception de l’architecte contraint l’objet projeté dans des propriétés irrévocables, par les acteurs qui lui vont lui succéder dans son élaboration et sa construction.
Dans le cadre du séminaire, il est proposé à l'étudiant :
- d'acquérir les notions scientifiques actuelles
- d'acquérir des notions scientifiques actualisées sur les milieux naturels,
- d'acquérir les savoirs scientifiques sur le comportement physique des bâtiments, et, de parcourir les thèmes de recherches contemporains dans le domaine qu'ils soient high-tech ou low-tech voire relevant de la clean-technology (la modélisation numérique est utilisée pour acquérir une maîtrise de la complexité des phénomènes).
- de connaître les principes de résolutions de modélisations pour aider à la décision dans les conjonctures à risques (connaissance des développements des sciences du danger par exemple : la cindynique)
- de connaître l'histoire des cultures constructives développées pour répondre aux contraintes environnementales, et, la construction de résiliences faces aux situations extrêmes,
- de proposer des interventions architecturales, innovantes, efficientes et motivées, appuyées sur les connaissances acquises dans le cadre du mémoire de master.
LES RELATIONS INTERNATIONALES
- Dans le cadre d’une convention ayant débutée en 2001, l’Ecole développe sous la dynamique de séminaires, des relations avec L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d'Urbanisme d’Alger, sur les thèmes du patrimoine et du séisme. Cette convention permet à la fois la réalisation de travaux en commun et l’échange d’étudiants.
Sur la période 2009-2012 a été développé avec l’Ecole d’Alger un programme de recherche Tassili intitulé : « Méthodes de prévention pour le Patrimoine face aux risques naturels » - Cas du bâti ottoman et du XIXème siècle face au séisme.
Le séminaire est enseigné en S7 par l'équipe:
ECO-SYSTEMES : MILIEUX BÂTIS, MILIEUX VIVANTS
En collaboration avec
Fazia ALI TOUDERT (Coordinatrice)