Se situer dans l'histoire...
Dès le début du XXème siècle, la découverte d’œuvres issues de différentes cultures constitue pour les artistes et intellectuels occidentaux une nouvelle voie « académique » entrainant de nouvelles visions artistiques, l’influence est flagrante et ouvre les portes vers un changement de paradigme radical.
Le XXème siècle a été un siècle marqué par le marché de l’art, un rejet de l’art académique, avec une façon de penser que tout, dans les jugements sur l’art, ne relève pas seulement du goût personnel mais d’une éthique générale, d’une exigence politique ou civique, qui justifie la prise de position publique. Il y a là un décalage entre les attentes esthétiques et la proposition artistique. La question pertinente n’est plus alors celle de la beauté de l’objet mais de sa nature, artistique ou pas. Une époque qui est marquée par la réputation de la personnalité de l’artiste plus que l’œuvre elle-même…
Ce XXIème siècle dépendrait du numérique, de la technologie, des nanosciences, de la découverte de nouvelles formes d’énergie, de notre rapport à la nature, paradoxalement l’œuvre d’art devient un jeton cryptographique à l'empreinte carbone explosive... ces nouvelles pratiques vont considérablement modifier les modes de préservation, de monstration, de diffusion, d'exploitation et de valorisation du patrimoine culturel.
L'art de raconter...
Au cours de ce semestre il est question d'expérimenter le récit - l'inscrire dans un lieu - le filmer et le mettre en scène.
S'interroger sur la narration c'est réfléchir aux représentations, aux différents types de discours qui impliquent les espaces de vie.
Si pour une même histoire il peut y avoir plusieurs récits, le récit en fonction d'où il se déroule, d'où il se raconte peut avoir plusieurs interprétations.
Nous nous pencherons sur le rôle et l'impact des lieux de tournage, donc l'espace du réel au regard de l'espace de la narration, l'espace de la fiction.