La première année du cycle Licence a pour principal objet une mise à niveau. Il s'agit d'apporter une culture contemporaine de la multiplicité des champs qui nourrissent et avoisinent l'architecture.
En premier lieu, penser cette première année comme une démarche d'éveil intellectuel à la sensibilité.
On ouvre la boite à outils :
L'enseignement des arts plastiques et visuels est basé sur l'observation de l'espace et la restitution de cet espace sur une surface plane ou volumétrique. Acquisition des moyens techniques de représentation : dessin, photographie, volume.
L'étude des langages plastiques s'accompagne toujours d'une analyse culturelle.
L'approche de l'art contemporain éclairera les mutations des différentes formes d'expressions artistiques.
S'efforcer de rendre les étudiant.es curieux.es du monde qui les entoure, les inciter à la lecture, à l'écrit, à la culture, à être attentif à l'actualité culturelle, sociale et politique et son influence sur notre société.
Il est fondamental d'orienter l'enseignement de la représentation vers une exigence de l'observation à partir du réel. (encore faut-il réfléchir à ce que peut être le réel..) L’étudiant.e porte son attention sur des choses concrètes, permettant de définir un processus d'explication dans la relation entre l'observateur et l'objet observé.
Le dessin est un langage.
Dessiner, c'est avoir la pensée au bout du crayon, comme l'écrivain au bout de sa plume.
Dessiner, c'est rapporter la mémoire du lieu, c'est consigner chaque jour ce qui a été éprouvé devant chaque site, devant chaque objet.
Ce simple trait de crayon doit rappeler le lieu, toutes les idées accessoires qui s'y rattachent, ce qui a été fait avant ou après, ce qui se disait et se faisait pendant et mille impressions du paysage lui-même.
Nous n’oublierons pas cet aphorisme de Paul Klee : l'art ne reproduit pas le visible, il rend visible.