L’exercice du regard, la présence du corps dans un espace, la compréhension d’un contexte, les notions de dispositif, de protocole, le corpus iconographique soutenant une pensée, la capacité à trouver des solutions dans les situations les plus méconnues, participent de la formation d’un architecte.
Pour s’exercer, le regard a besoin d’une chose à voir, à désigner, mais il a aussi besoin d’une nécessité, d’outils de notation et d’enregistrement et d’une méthode de classification des données.
Les étudiants seront accompagnés dans le choix d’un sujet, d’un espace ou de l’une de ses parties. Ils devront établir un rapport direct et sensible au monde qui les entoure. L'accent sera mis, non pas sur l’interprétation, mais sur la description la plus précise possible des productions à l’aide d’outils graphiques divers et de supports multiples, de façon à ce que le regard puisse toujours rester en éveil et le plus ouvert possible.
Nous nous demanderons ce qui est à l’origine du choix de ce que l’on regarde, et nous interrogerons les contextes dans lesquels le regard s'exerce. Nous adopterons une position transversale, n’hésitant pas à convoquer les champs de l’art, du design, de la danse, du théâtre, du cinéma, de la littérature afin d’étayer les fondements théoriques des réalisations des étudiants.
Les réalisations visuelles seront soumises au débat, à la confrontation de manière collective.