Retour

  • DE2 EcologieS
  • PFE

KERZALE Hadda

Centre de formation d'artisanat d'art à Montreuil-sous-Bois : reconversion de la friche Morel

2024

Montreuil-sous-Bois

Directeur(s) d'étude(s) : Didier LAROQUE

Enseignants : Michel JACOTEY

Montreuil-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, est emblématique de ces communes de l’Est parisien marquées par la révolution industrielle du XIXe siècle, qui succède à un passé agricole, comme en témoignent ses murs à pêches. 
Le tracé de ces murs a conditionné le tissu urbain industriel en lanières. Cet héritage d’entrepôts, hangars et autres usines, à partir du XXe siècle, amène à une réflexion sur la question du patrimoine, sa reconversion, réhabilitation ou rénovation. 

Le choix du site de la friche Morel est à l’image de ces interrogations. Cette ancienne briqueterie-plâtrerie, qui a vu le jour en 1865 et dont l’activité a pris fin en 1920 suite à un mouvement social, apporte un grand intérêt sur le thème de la reconversion ; le «faire» avec l’existant pour la dimension écologique, l’opportunité de structurer et envisager une polarité à l’échelle du secteur Bas-Montreuil, en parti impacté par la vétusté et qui a engagé des projets de ZAC en cours.

Le parti-pris de ce projet est une reconversion.
Dès lors, quel programme pour ce site en longueur de 7 ha, à 800 m des portes de la capitale, entre la rue Etienne Marcel au nord, en lisière de Bagnolet et la rue de Paris, axe majeur du Bas-Montreuil ?

Le choix d’un centre d’artisanat d’art a été motivé par la volonté de transmission de savoir-faire à échelle humaine quand il a été question de production intensive à l’ère industrielle. Le site se présente comme un long terrain de 132 m de long sur 60 m environ de large, offrant la possibilité d’aménagement paysager par séquences végétales et minérales alternées, potager social, place attenante au Palais des congrès de Montreuil, dans le respect environnemental. Étroitesse du site renforcée par les hauts bâtis avoisinants, la hauteur du projet, ordonnancée par des trames de 5 et 6 m, s’est voulue basse pour apporter du souffle visuel et de l’espace, avec un axe de composition majeur, une galerie, où se greffent les éléments du programme; un point d’orgue.