Accompagner un métabolisme agri-alimentaire dans la vallée de la Drôme - Crest, repère de vilains

La nécessité de repenser la territorialisation des sociétés humaines, au regard du trouble écologique, social et politique global, s’accompagne d’un renouvellement des modes d’appréhensions des territoires par les architectes. 
En ce sens, la bio-région, est un des moyens de saisir la complexité des processus de co-évolution d’un milieu et du vivant. 

Dans cet exercice de projet de fin d’études, l’enquête bio-régionale a guidé la compréhension du bassin versant de la Drôme afin de saisir les spécificités de la vallée. 
L’agriculture apparait comme la principale activité conditionnant l’implantation humaine, modifiant les paysages et bouleversant les milieux. Bien que ces phénomènes soient partagés par l’ensemble des territoires ruraux, la vallée de la Drôme a la particularité d’abriter depuis les années 50 de nombreuses alternatives au modèle conventionnel dominant. 

Ce projet, a donc été l’occasion d’interroger la posture de l’architecte, dans une démarche de ménagement du territoire, quant aux mutations agricoles engagées dans la vallée de la Drôme. 
Basés sur des leviers de résilience alimentaire, trois projets d’architectures sur la commune de Crest, s’attachent à répondre aux maillons d’une production alimentaire locale : de l’accueil de nouveaux actifs agricoles, à la production agroécologique et à la diversification des unités de transformation au sein du patrimoine bâti agricole.