- DE5 Territoires de l’architecture
- PFE
CASTELLI Louise
Le cimetière parisien de Thiais : l’hortus gardinus de la mémoire
2020
Directeur(s) d'étude(s) : Philippe ROUSSEL
Enseignants : Philippe ROUSSEL
En reconsidérant la place des cimetières urbains contemporains dans nos villes et nos esprits, comment leur transformation pourrait-elle être évocatrice d'un usage d'espace public passé ?
Les cimetières parisiens extra-muros constituent une série de nécropoles construites à l'origine en deçà des limites de Paris, entre le début du XIXème et le début du XXème siècle, dont les aménagements singuliers reflètent le contexte de leur création. Aujourd'hui, ils sont rattrapés par l'expansion urbaine et leur intégration dans le tissu urbain est remise en question. Ce projet de fin d'étude prend place dans l'un d'eux : le cimetière parisien de Thiais, en banlieue sud de Paris. Il questionne le rapport d'un espace de la mort à la ville et représente l'idée que les nécropoles contemporaines pourraient tendre à connaître un nouvel usage, un nouveau rapport avec la ville des vivants et mettre en avant des qualités au profit d'un plus grand nombre.
C'est un projet urbain, architectural et de paysage. L'intention urbaine principale est celle de connecter les différents tissus alentours que le cimetière aujourd'hui scinde. Le traitement du paysage, par la création d'une pépinière de fleurs, constitue une continuité physique qui accompagne le visiteur. Les constructions en pierre prennent la forme de murs habités, qui enferment des programmes funéraires et intègrent de nouveaux usages. Le parcours et la lumière sont des notions travaillées majeures.