Directeur(s) d'étude(s) : Antoine VIGER-KOHLER, Géraldine VIELLEPEAU
Enseignants : Claire BAILLY
Étude de résilience : L’agriculture saisonnière dunkerquoise, le fruit d’un processus dynamique dans le cadre d’une recherche d’une résilience fine.
Ce projet explore le concept de «résilience fine» et son application au territoire de Dunkerque, notamment à travers le projet du Canal des Moëres. La résilience fine se définit comme une approche contextuelle et sur mesure de la résilience, spécifiquement adaptée aux particularités géographiques, climatiques, socio-économiques et culturelles d’un territoire donné. Contrairement aux solutions génériques et uniformes, la résilience fine implique une analyse détaillée et une planification minutieuse des interventions, tenant compte des spécificités locales et des besoins uniques de chaque région.
Le processus dynamique est une méthode évolutive et itérative qui permet d’ajuster continuellement les stratégies de résilience en fonction des nouvelles données et des résultats obtenus. Cette flexibilité est essentielle pour répondre efficacement aux défis imprévisibles posés par le changement climatique et les évolutions socio-économiques. Pour Dunkerque, cette approche dynamique se traduit par une adaptation constante et précise des mesures de résilience, optimisant ainsi les ressources disponibles et répondant de manière spécifique aux enjeux identifiés.
Le projet du Canal des Moëres illustre l’application de la résilience fine et du processus dynamique à Dunkerque. Situé sur une plateforme d’activités résistant aux inondations grâce à son relief, le Canal des Moëres se transforme en un exemple de gestion intégrée des risques d’inondation.
En cas de crue, les terres agricoles du Canal des Moëres seront inondées, mais une partie de l’infrastructure routière et la plateforme d’activité seront épargnées. Pour prévenir des dégâts matériels, un diagnostic des habitations sera effectué pour délocaliser la population agricole vers le centre-ville protégé. Les structures obsolètes seront démolies et l’infrastructure routière sera renforcée pour préserver le territoire agricole.
En période hivernale, les champs inondés seront utilisés pour l’aquaculture, produisant une variété d’organismes aquatiques. Les déchets organiques des organismes aquatiques favoriseront la régénération des sols pour la céréaliculture en été.