L’infrastructure ferroviaire, un vecteur d’adaptation au climat et de renouvellement urbain

Les infrastructures à l'échelle métropolitaine sont apparues à diverses époques, dans différents contextes urbains ou ruraux. Elles ont bouleversé le fonctionnement des territoires et profondément modifié les paysages. Elles sont paradoxales, elles rapprochent des territoires éloignés en même temps qu'elles scindent des territoires proches.

Ces infrastructures sont synonymes de fractures, d'insécurités, de nuisances sonores, de pollutions et pourtant elles sont indispensables au fonctionnement de la ville. Elles constituent également de véritables terrains remplis de potentiels : opportunités foncières, interfaces entre ville et infrastructures de mobilité, connectivité importante, constructions ou équipements réutilisables, ouvertures et vues lointaines sur la ville...

Dans nos métropoles hyper contraintes et très largement urbanisées, rares sont les marges de manœuvre pour intervenir à grande échelle et agir sensiblement pour que les villes s'adaptent au dérèglement climatique.

Suite à cette réflexion, je me suis questionnée sur la place réelle, architecturale, et symbolique des infrastructures et spécifiquement sur la ligne de l'Estaque à Marseille Saint-Charles dans le 3ème arrondissement de la cité phocéenne.