Enseignants : Marie-Hélène BADIA
Transposer une grande gare Tokyoïte sur une grande gare parisienne.
Les gares japonaises représentent un extrême dans "l'hyperconcentration" des activités et du foncier autours d'elles. La gare est le lieu central de l'activité urbaine au Japon.
A Shibuya le quartier, un les plus actifs au monde, doit son existence à sa gare. La gare est progressivement recouverte de gratte-ciels.
Reprenant l'exemple de la gare de Shibuya, un nouveau quartier de grandes hauteurs s'inscrit sur la gare du Nord dans une volonté d'amplification et d'un faire un lieu de destination. Celui-ci est construit sans recouvrir totalement la gare par une dalle, laissant l'activité ferroviaire visible. Une canopée comme élément centrale unificateur liant les diverses fonctions et usagers permettant d'étendre la gare au-delà de sa verrière historique et de ses espaces souterrains. Cette grande canopée porte les divers éléments de circulations donnant l'impression d'avoir une ville flottante sur la gare et un nouveau ciel protecteur. Les flux sont mis en exergue avec un dialogue et un contraste direct entre les trains, les passagers, les autres usagers. Un contraste entre modernité expressive et une partie historique conservée.