- DE1 Alto - Architecture-Laboratoire des Territoires Ouverts
- PFE
COUËTMEUR Thomas
Expériences du temps
2021
Directeur(s) d'étude(s) : Cyrille FAIVRE-AUBLIN
Enseignants : Laurent BEAUDOUIN
Révéler la mémoire du paysage par la procession au lac de Grangent Le mot procession a un sens particulier et fort : il met en relation parcours dans le site et temporalité, un cheminement lent, ponctués d'étapes. Il a également une relation au site et à la mémoire de celui-ci, sur les traces de la mémoire.
Le paysage du barrage de Grangent, entre eaux et topographie, présente un intérêt particulier et un lien avec une histoire forte : visible et invisible. Ce site présente des espaces naturels inaccessibles et des vues à mettre en valeur.
Ce travail de recherche se traduit par la mise en place d'une procession forte qui habite le paysage. Double cheminement : piéton et cycliste qui se traduit par une ponctuation construire, des " lignes " de béton (de site à base de granit) géométriques qui contrastent le paysage sinueux naturel. Ces lignes s'insèrent dans la topographie et sont en porte-à-faux au dessus de l'eau. Ce cheminement est ponctué par une extension du barrage et par deux interventions : " la Faille " et " l'Interstice ".
Faille
La procession du haut du barrage vers le bas de celui-ci se fait au travers la falaise de granit. Un cheminement processionnel dans le granit, au travers d'escaliers qui s'enroulent et permettent de mettre en place une progressivité de découverte du paysage afin de rejoindre la station hydroélectrique au travers de points de vue et de contact a l'eau. Le canal du forez qui traverse la falaise est utilisé comme une poutre monumentale qui marque l'entrée et le seuil de cette intervention.
Le granit excavé de la montagne est creusé da façon à former les emmarchements, le granit retiré compose les béton mis en place dans l'ensemble de l'intervention.
Interstice
La réflexion au travers de la géométrie angulaire permet de mettre en place une ligne qui traverse le paysage : une ascension progressive et linéaire, accompagnée de l'eau, qui permette des points de vue ponctuels avant de découvrir le paysage majeur à son extrémité, notamment par des espaces extérieurs couverts qui cadrent la vue mais qui appartiennent au paysage afin de composer une " ruine contemporaine".