Fantasmagories contemporaines

Le paradis est un ailleurs. En partant sur l'idée que l'ailleurs n'est pas l'ici, il pourrait, peut-être, prendre une forme d'échappement de l'ici. Ce projet constitue un système d'échappement sous forme d'un réseau souterrain à l'échelle urbaine. Il est constitué par des échappatoires de dimensions différentes ainsi que des transitions : des couloirs, tapis roulants, escaliers, escalateurs ...

Le paradis commence quand on part. Quand on ouvre une porte et on part de tout ce auquel on veut échapper. Dans l'architecture, le programme qui a comme propre fonction l'échappement est la boite de nuit. La boite de nuit a été conçue pour être un lieu qui diffère des lieux que l'on est habitué à voir : un ailleurs. Un ailleurs qui nous fera voyager pour échapper à tout ce qu'on en n'a pas envie de penser.

Aujourd'hui, la boite de nuit a beaucoup évolué en perdant sa fonction d'échappement lorsqu'elle subit une sorte de conformisme d'usages prédéfinis. Le programme de ce projet se trouve être un détournement du programme de la boite de nuit : la boîte de jour. Un lieu où on s'échappe en faisant tout ce qu'on a envie de faire, dans des boîtes où les usages ne sont pas imposés.