Casse-tête chinois: une imbrication d'habitats partagés

La société chinoise évolue très rapidement et prend désormais conscience des questions écologiques et patrimoniales. Le patrimoine délaissé devient une question d'actualité chez les historiens, artistes, intellectuels et architectes. Face à cela, mener une réflexion sur la mutation des anciennes danwei semble nécessaire : le patrimoine architectural des années 60 doit être adapté aux attentes actuelles et doit renouer avec les habitudes de vie traditionnelles et contemporaines.

Par la réhabilitation de cette communauté, nous souhaitons mettre l'architecture au service d'un mode de vie, dans lequel l'esprit de communauté, perdu aujourd'hui, est rétabli par un l'habitat partagé et la convivialité qu'il engendre de par les rencontres entre les résidents et les moments de sociabilité au sein du quartier. Ainsi, nous nous sommes confrontées à des questionnements sociaux auxquels nous répondons par une nouvelle enveloppe architecturale. Les loyers ne cessant d'augmenter en ville, il s'agit de proposer une alternative au logement traditionnel favorable à un mode de vie en communauté. L'habitat partagé permettrait de maintenir la population existante tout en y apportant de nouveaux résidents de divers horizons et la mutualisation des espaces communs permet d'offrir de plus grandes superficies aux habitants. Cela participe alors à la formation de la communauté de demain.