Enseignants : Alain GUIHEUX
Tokyo, archipel, paradis. Trois mots autour de l'eau, trois mots qui forment le point de départ de ce travail de fin d'études, trois synonymes du "rêve".
Le principe de base de cette réflexion part d'un constat personnel établi depuis l'école primaire: "je n'aime pas la piscine municipale" et ce, pour de multiples raisons.
L'idée de ce projet consiste donc à proposer des espaces de natation se rapprochant des bassins privatifs mais accessibles au grand public : un lieu qui pourrait être qualifié "d'espace public individuellement collectif" qui permettrait aux gens d'avoir accès à un bassin de natation ainsi qu'à des bains chauds ou de loisir sans avoir à le partager nécessairement avec d'autres personnes. Cet ensemble intègre la culture japonaise et la pratique des bains par les Japonais en proposant aussi des espaces collectifs reprenant les codes, le fonctionnement et la hiérarchie des établissements présents dans le pays.
De plus, la proposition s'inscrit dans le projet de développement urbain de la gare de Shinagawa tout en s'en affranchissant. L'organisation d'une telle structure est fortement comparable à celle d'un hôtel, les chambres étant les bassins privatifs et les espaces communs, les bassins collectifs et autres services. L'hôtel des bains cherche également à être un lieu protégé de l'extérieur qui offrirait à chacun un espace de pause atemporel loin de la société et de ses exigences.