L’arapède de la gare frigorifique

Le projet de l’arapède de la gare frigorifique est développé autour d’une problématique : comment réintégrer à la ville un lieu historique délaissé. Le projet crée une nouvelle centralité autour de la gare frigorifique, rétablit des liaisons perdues et une attractivité nouvelle. Le projet est né des contraintes du patrimoine et l’envie de le révéler. La structure des voûtes est le point de départ du projet. Celui ci s’appuie en effet sur la grille créée par le dessin des piliers. Le projet cherche à relier les niveaux bas et haut de la gare. Celle-ci est modifiée, réutilisée et transformée radicalement. Cette grille est le point de départ et devient une structure tridimensionnelle accueillant de nouveaux programmes modulables. En effet la grille crée de nombreuses liaisons piétonnes, des modules de logement, des modules autour de la danse et la musique et une passerelle piétonne reliant la Seine au réseau férré. De plus, la gare couvre un terrain de 3 ha et donc représente un territoire vaste au delà de la simple architecture. Elle fait face au Bâtiment Lumière, un des plus grands bâtiments de Bureaux sur Paris de plus de 30 mètres de haut, à une infrastructure ferroviaire gigantesque et à un échangeur routier. La grille fait concurrence à ce infrastructures gigantesques et vient leur apporter un vrai contrebalancement. Elle permet aussi d’offrir une architecture et de vues inédites. Le projet n’est donc pas un simple équipement, il est une structure ajustable et modulable sur le territoire liant et dépassant l’enclavement de la gare actuelle