Un terminal de croisière à usages mixte

Ville schizophrène, surpeuplée ou dépeuplée, selon la période, le climat, la ville doit s’adapter et les habitants également.

L’affluence de voyageurs par millier, selon une temporalité quotidienne, les arrivées et départs de ces navires sont les composantes du quotidien de cette ville. Elle est changeante.

Son paysage diffère lorsque les navire de croisières sont à quai, et se confrontent par leur monumentalité directement à elle. Puis repartent en laissant renaître un vide aussi rapidement que le calme reprend place.

Sa dynamique varie de la même façon, suivant le même tempo, celui de l’affluence de voyageurs qui inondent les rues de la ville, pressés de la découvrir dans le temps qui leur est imparti, puis la désertent quelques heures plus tard.

Cette frénésie créée par l’action de ce tourisme de masse, laisse croire à une ville spectacle qui joue son rôle quelques heures chaque jour. Ces événements sont concentrés en un point précis qui semble être le cœur de la ville et de l’action . Cet espace peut se traduire dans le même esprit comme une scène. J’entends: le quai.

Le quai est le lieu de rupture entre la ville et la mer, pourtant c’est le lieu d’accueil des voyageurs.

Ces raisons me donne envie de travailler sur ce territoire. Les questions que peuvent poser les thématiques suivantes; la temporalité des flux de voyageurs, la rupture d’échelle qui confronte les navire et la ville, la dynamique qui oppose voyageurs et habitants, m’intéressent. Comprendre ce territoire, ses enjeux et ses problématiques pour enfin répondre selon les nouveaux besoins qui surgissent et de mieux adapter cet espace polyvalent.