TITAN - Transformation de l'entrepôt Ney

L’entrepôt Ney, un bâtiment au potentiel inexploité. Il parait inerte, construit à l’échelle du train et des camions, destiné à être habité par des marchandises plus que par des hommes. Mais c’est aussi un bâtiment au potentiel colossal : par sa situation urbaine, par sa connexion aux infrastructures, par sa taille, il peut devenir un immeuble logistique métropolitain.

Connexions infrastructurelles
Par sa situation en plein cœur d’un territoire de flux, par sa programmation, par son aménagement, l’entrepôt fait interface entre le périphérique, l’infrastructure ferroviaire et la ville. 

Espaces publics et interfaces
Au sein du rez-de-chaussée, différents flux se concentrent, se croisent, se mélangent, se transforment et irriguent à la fois le bâtiment et le territoire qui l’entoure. Le R+1 est une strate d’espace public, où la porosité du bâtiment est organisée. Une traversée du bâtiment permet de faire l’expérience de l’univers intérieur du bâtiment et de relier le boulevard et le parc.

Immeuble -ville
Des programmes variés s’installent dans les aires de contact avec les espaces publics et permettent ainsi une meilleure insertion urbaine du bâtiment. Les rues intérieures superposées traversent le bâtiment de part en part. Des patios, distribués en quinconce permettent d’apporter de la lumière naturelle pour la voie et d’habiter le bâtiment. Une grande variété d’espaces de travail et la friction entre différents programmes permettent d’envisager une ambiance éminemment urbaine au sein du bâtiment.

Obsolescence programmée
De la même manière que le programme et le dessin initiaux du bâtiment sont aujourd’hui obsolètes, le projet de transformation du bâtiment sera à son tour frappé d’obsolescence.
Programmer l’obsolescence, ce n’est pas faire en sorte que le bâtiment devienne obsolète, mais c’est prendre en compte l’inéluctable et envisager la possibilité d’une nouvelle évolution radicale du bâtiment.