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Antonine COUCOUREUX

Place Denfert-Rochereau

2018

Paris

La thématique du groupe de projet dans laquelle je me suis inscrite concerne l’espace public, et plus précisément les places publiques de Paris. Nous avions le choix entre trois lieux, porte de Vincennes, la place de la Nation et enfin celle sur laquelle j’ai porté mon choix, la place Denfert-Rochereau dans le 14eme arrondissement. Il s’agissait dans un premier temps d’en proposer une lecture et un projet urbain.

La forme urbaine de la place représente une des formes les plus archétypales de l'espace public, un espace commun tant sur le plan physique que symbolique. Cette question du rôle de la place publique dans les villes est d'une extrême actualité et revient sur le devant de la scène, avec des projets comme celui de la place de la République de l'agence TVK ou encore avec le lancement de concours "Réinventer nos places !".  

La première intervention sur ce site a été naturellement de redonner la place aux piétons, en effet, elle est actuellement occupée à plus de 50% par les voies de circulation automobiles. Après une étude précise, nous avons distingué trois « zones » sur la place, c’est-à-dire trois espaces dont les aspirations varient. Pour relier ces différentes zones un nouvel axe urbain matérialisé par un système de couverture et de parcours traverse la place d’est en ouest.

Dans la première zone on trouve la gare de RER b, les métros 4 et 6, un grand nombre de lignes de bus ainsi que le départ « Orly bus ». Ces nombreuses connexions intra-muros, extra-muros et même internationales (en prenant en compte la connexion directe avec l’aéroport de l’Orly bus) en font une des portes d’entrée de Paris. Une occasion de travailler ces questions de mobilité et d’accueil. 

Dans la seconde zone, dite plutôt historique et touristique, se trouvent d’une part les deux pavillons de Ledoux, témoignage de l’ancien rôle de porte de Paris au XVIIIe siècle ainsi que la sculpture du lion de Belfort symbole de la place. La programmation de cet espace s’est faite suivant les plans déjà lancés par la Mairie de Paris : dans le pavillon ouest se trouvera le nouveau musée de la résistance et dans l’ouest une nouvelle entrée des catacombes.

Enfin la dernière zone à proximité de la rue piétonne et très fréquentée Daguerre sera l’occasion de développer un programme de serres et de potagers pédagogiques à l’usage du quartier.

La place étant grande et souhaitant pouvoir avoir le temps de développer un projet architectural complet, je fais le choix de ne développer qu’une de ces trois zones, plus précisément la première.