- DE5 Territoires de l’architecture
- PFE
GRANDIN marion
SZOLLOSI Coralie
Angerville, ville réunifiée
2018
Directeur(s) d'étude(s) : Marie-Hélène BADIA
A la limite de l’Île-de-France, hors du territoire du Grand Paris, l'ambivalence entre rural et urbain se pose. La commune d'Angerville est le cas d'école d'une commune périphérique avec son bourg médiéval concentrique, sa ZAC d'activités au nord et l'étalement pavillonnaire.
Des frontières physiques infrastructurelles (N20 et voie ferrée) l'ont circonscrite mais ont également favorisé son développement démographique et économique. Récemment (en 2010) la réponse d'Angerville a été l'étalement urbain qui a franchi les limites initiales. Avec un très vaste lotissement pavillonnaire monofonctionnel, l'urbanisation de la commune interroge la densification urbaine et les usages.
La ville distingue clairement la zone "travailler" (activités) de celle "habiter". D'ailleurs les employés de la ZAC ne sont pas des locaux et, les Angervillois n'arpentent que très peu cet espaces de hangars.
Nous avons identifié une interface opaque qui fait frontière, fait rupture. Par un projet d'abord urbain, nous avons cherché à mettre en question les liens entre espace résidentiel, espace de vie, espace de travail, valoriser l'emploi local et, la fabrication de la ville sur la ville. Le projet urbain veut retisser des connexions. Puis, un projet à l'échelle de l'îlot questionne la possibilité de juxtaposer le travail (d'activité) et l'habitat, en terme d'usages comme de typologies. Jusqu'à l'échelle architectural qui propose des typologies adaptées au contexte angervillois.