Arrosé par le canal soumis aux marées et aux pluies saisonnières, l’édifice emprunte le langage de la forêt. Sous la canopée artificielle, un espace public généreux fait l’interface avec le grand public et les professionnels. Par endroits la couverture se perce, faisant volontairement entrer l’eau. Au sol, des espaces publics différenciés se créent et jouent avec la temporalité du cycle de l’eau. Des bâtiments viennent habiter la canopée. Leur organisation est inspirée de la typologie des villages amérindiens.
Comme des entités complémentaires, les pôles du centre de recherches viennent tous se rencontrer et échanger dans le bâtiment central : une réinterprétation du tukusipan, installé au plus près du canal.